Nothing ever comes without a consequence or cost

Nothing ever comes without a consequence or cost

Jour 20 : Mercredi

A peine réveillée, j'ai couru aux toilettes et j'ai vomis tout ce que je pouvais vomir.

C'était comme confirmer les doutes que j'avais déjà... Ma sortie nocturne de l'autre soir impacte beaucoup trop ma vie actuelle.

Je dois l'avouer, je ne peux plus m'en cacher : j'ai craqué. L'enfermement me rendait folle, et j'avais besoins de retrouver ma vie d'avant... Je dois avouer que je me suis échappée de la Rhéa, et que j'ai marché peut être toute la nuit pour trouver la maison où vivaient Eden et sa famille, à l'époque.

Rien n'avait changé, ou peut-être si, une chose : Eden y vivait seul à présent, et il avait bien grandit, lui aussi. Il ressemblait à son frère aîné. J'ai sauté dans les bras de mon meilleur ami de toujours, qui m'a rendu mon étreinte.

-Lana, qu'est-ce que tu fous là ?

Je me suis sentie bête.

-Je sais pas, c'est la folie, dehors, et puis... Ca fait combien de temps qu'on ne s'était pas vu.es ?

Ses cheveux étaient quasiment aussi longs que les miens à présent. J'avais l'impression qu'il n'avait pas eut le droit à une coupe depuis un moment. J'imagine que c'est le lot que nous avons tous, maintenant. Il me regardait dans les yeux, gentiment.

-J'avais peur que tu sois morte !

-Je sais, moi aussi !

-Et ton frère ? Morgane ? La petite ?

Je secouais la tête.

-Neal et Morgane ont été gardés en quarantaine par l'école. Je ne les ai jamais revus. Je vis avec Enola, elle va bien, elle !

Et puis me vint une idée, et je me sentis à nouveau comme la pire des idiotes !

-Tu étais à l'école, toi ! Le jour de la quarantaine, tu étais avec mon frère et ma sœur !

Il se mordit la lèvre.

-Raconte-moi, s'il te plaît...

Il me fuyait du regard.

-D'accord... Je ne vais probablement pas t'apprendre grand chose... Lorsque la quarantaine à été déclarée, on a tous dû rester confiné.es dans nos classes. La dernière fois que j'ai croisé Morgane, c'était à la pause repas, et elle traînait calmement avec ses amis.

-Mais Neal, toi et moi étions dans la même classe...

-Oui, et Neal était en cours avec moi. Il était assit trois rangs derrière moi. Nous sommes resté.es enfermé.es pendant quelques heures avant qu'on ne nous dise quoique ce soit. Des scientifiques vêtus de combinaisons intégrales sont ensuite venu.es nous expliquer que chacun de nous allait être testé, afin de savoir si nous pouvions où non être rendu.es à nos familles. L'examen incluait une prise de sang. J'imagine qu'iels se basaient sur les recherches de ton père pour déterminer notre état de santé. Iels ont fait trois groupes, avec les élèves. Iels interdisaient toutes interactions entre élèves de groupes différents. Mon groupe était le plus minoritaire. Nous avons tous été mis à la porte de l'école en nous disant de rentrer chez nous au plus vite par nos propres moyens. Le groupe légèrement plus nombreux que le notre était composé des jeunes qui étaient malades, je crois. Certains d'entre eux avaient déjà l'air presque mort, pour être très honnête. Neal a été affecté au troisième groupe. Le plus nombreux. Je ne sais pas ce que cela signifiait, et je ne sais pas ce qu'iels ont fait de ton frère. Je n'ai plus jamais entendu parler de ta famille jusqu'aujourd'hui. Eh, ma belle, ne pleure pas... Il n'était pas malade, il a sûrement été placé en sécurité, iels savaient probablement que vos parents n'étaient pas en ville et qu'iels ne pouvaient pas s'occuper de vous !

Je secouais la tête, chassant mes larmes. J'étais convaincue que sa théorie était erronée. S'iels savaient cela, alors iels savaient aussi que deux autres enfants étaient livrées à elles dans une maison éloignée de la ville. Et puis Neal devrait être adulte, à présent, il aurait du rentrer ! Je ne lui en dit rien. Il savait probablement ce que je pensais. Il me pressa contre lui, m'offrant son réconfort.

Intérieurement, je priais pour ma sœur, pour Morgane. J'espérais de tout cœur qu'elle ait fait parti de ce mystérieux groupe, qu'elle ait au moins une chance d'être en vie. Qui sait ? Peut-être un jour nous reverrons nous ! Je chassais mes idées en vitesse. Ce n'était pas le moment de craquer, j'avais au moins la chance d'avoir Eden, à présent.

-Je suis si heureuse que tu ailles bien.

Il plongea son regard dans le mien avec un sourire tendre. Je ne pouvais pas défaire mes yeux de ce visage si bienveillant, mon premier visage bienveillant en si longtemps ! Comme d'un accord commun, nous nous approchions l'un de l'autre jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Le reste de l'embrassade fut beaucoup plus intense.

Lorsque nous nous relâchions enfin, Eden ne trouvait plus ses mots.

-Lana... Je... J'sais pas si...

Je secouais la tête et l'embrassais à nouveau, brievement.

-On parlera plus tard !

Il acquiesça et bredouilla un simple « okey », puis m'embrassa à nouveau. 

Ses mains longèrent mes côtes pour venir doucement enlacer ma taille, m'enserrant tout contre lui. A ce même moment, mes mains se promenaient déjà sur son corps, tentant de détacher la ceinture que retenait le pantalon. Remontant ses mains pour les plaquer contre mes joues, il m'entraîna dans sa chambre, puis ota sa veste alors que je défaisais ma salopette. Il se passa très peu de temps avant que nous ne nous retrouvions nu.es sur son lit.

***

Aujourd'hui, j'ai décidé de raconter toute l'histoire à Enola, omettant bien sûr les détails précis de notre soirée.

Je lui en ai cependant raconté l'après : les discussion qu'Eden et moi avons eut dans la nuit. Il m'a proposé de vivre ensemble, il est seul chez lui, et je comprends que sa solitude doit être pesante ! Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. Cela fait des années que je ne l'avais pas vu, il a du changer, devenir quelqu'un d'autre. Et puis nourrir une personne de plus me fait peur. Enola acquiesce.

-Je préfère qu'on reste entre nous, toutes les trois.

J'acquiesce aussi.

-Pixie, j'ai ramené des citrouilles, hier. Halloween est demain et cette maison à besoins de décoration. Va chercher Solène, je vous installes de quoi creuser les citrouilles !

Les filles sont emballées. L'activité les occupes bien deux heures.

Enola s'est lancée dans la sculpture d'un fantôme.

Solène est partie sur un visage, qui loin de faire peur est plutôt mignon. 

C'est la première fois que les filles creusent des citrouilles, mais elles se débrouillent plutôt bien. Lorsque l'électricité se coupe, j'allume des bougies dans les citrouilles sculptées. Nous les installons dans le salon-salle à manger. 

L'effet est plutôt satisfaisant. Les filles vont se coucher joyeuses ce soir.

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NON MAIS J'AI DIS, JE LACHE PAS, IMAGINE DRAGONS, INSPIRATION SONG, WHATEVER

Well, you hold the line 
When every one of them is giving up or giving in, tell me 
In this house of mine 
Nothing ever comes without a consequence or cost, tell me 
Will the stars align? 
Will heaven step in? Will it save us from our sin? Will it? 
'Cause this house of mine stands strong 

(sinon, quelques photos de nuit:)

Comments

[Kalou Simlish]

ELLE EST ENCEINTE YEAAAAAAH !! 😁😁😁



IMAGINE DRAGONS MA VIE MA VIE MA VIE ekgnzrlzzn



Hum... Je me suis légèrement emporté 😂

[mawleo]

oooooh mais c'est qu'Eden est pas mort, c'est plutôt une bonne nouvelle ça ! et well, leur relation a pris un sacré tournant djhgfsd

[kevin5913]

Oh ptn je sens qu'Eden a mis la petite graiiiiiine :D



(WHATERVER!!!!!!)

[Eviesims3]

Trois trois.... Moi je dis bientôt quatre hein !

Très jolie ses citrouilles :)

[pinssophie]

Super elle a retrouvé Eden.... euh.... Lana avait des nausées : serais-ce suite au sport en chambre, s'ils ne ceux sont pas protégés, il pourrait y avoir un polichinelle dans le tiroir....