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Le Legacy d'Olivia
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19 février 2018

En recherche

Irene, assise devant l'ordinateur, posa ses doigts sur le clavier. 

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Elle n'écrivait pas, son ficher texte n'était pas ouverte devant elle : Elle était sur le moteur de recherche. Elle n'hésitait plus. Elle en avait rêvé, elle hantait ses pensées. Elle voulait en savoir plus sur sa mère. Alors elle tapa sur le clavier « Roxane Regan » et pressa « entrée ». L'écran afficha les résultats à sa requête, qu'Irene s'empressa de lire.

Tres vite, elle se rendit compte que sa recherche ne la menait à rien : Pas de Roxanne Regan, pas de photo, pas d'information... Sur internet, Roxanne Regan n'existait pas. Dépitée, elle éteignit l'ordinateur. Devait-elle convaincre son père de lui en dire plus ? Non, ça ne fonctionnerait pas. Il refuserait. Peut être pouvait-elle obtenir plus d'informations de la part de Richard ? Non... Il n'y a aucune raison qu'il n'en sache plus qu'elle.

Et puis lui revint en mémoire ce que Marissa lui avait dit : Peut être Roxanne avait-elle de la famille ? L'enfant aurait été on ne peut plus heureuse de pouvoir les contacter ! C'est d'ailleurs ce qu'elle entreprit de faire. Ne sachant trop par où orienter ses recherches, elle décida d'aller poser la question à des autorités compétentes : Les policiers.

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Elle fut accueillie gentiment, mais bien vite le policier qui lui faisait face lui expliqua qu'il ne pouvait rien faire pour l'aider. Il lui dit alors qu'elle pourrait obtenir plus d'information à l'hôtel de ville, si elle y emmenait son livret de famille et qu'elle était née ici, puisqu'ils tenaient des registres des habitants de la ville. Ils pourraient sûrement en dire plus sur la mère de l'enfant. Irene en ressorti plus motivée que jamais. Elle se dirigea de suite vers la mairie, confiante. 

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Arrivée au comptoir de l’accueil, elle brandit son livret de famille aux yeux de l'employée.

 

-Je cherche ma mère, son nom est sur le livret. Est-ce que vous pouvez m'en dire plus ?

 

L'employée pouffa de rire.

 

-Allons, petite, comment tu veux que je t'en dises plus ? Et si tu demandais à ton papa, par exemple ?

 

Irene baissa les yeux.

 

-Je voudrais accéder aux archives. C'est la police qui m'a dit de voir ça avec vous...

-Mais tu comprends bien que je ne peux pas donner accès aux archives comme ça, n'est-ce pas ? Tu devrais voir ça avec un adulte.

-Mais pourquoi ? S'il vous plaît, j'ai ce qu'il faut, j'ai le livret, j'ai mes papiers d'identité ! S'il vous plait ! Mon père refuse de m'aider. Vous pouvez juste me trouver l'information dont j'ai besoins ? S'il vous plait...

-Je ne peux rien faire. Tu es trop jeune pour obtenir ces informations, tu n'es pas majeure. Vois avec ton papa !

-Mais...

-J'ai du boulot, maintenant. C'est très mignon, ton histoire, mais je vais te demander de partir.

 

Irene en avait le souffle coupé. Ces idéaux s'étaient envolés d'un coup. Son « histoire »... Tellement plus importantes qu'une histoire, à ses yeux ! Découragée, elle entreprit de rentrer chez elle. Que pouvait-elle faire à présent ? A coup sûr, elle avait besoins d'un-e adulte. Bon, elle demanderait de l'aide à Marissa ! Après tout, elle s'était déjà proposée d'aider l'enfant, elle pourrait sûrement faire quelque chose ! Cependant, c'était sans compter sur son père, qui l'attendait à la maison.

 

-Irene ! T'étais où ? Tu as vu l'heure ?

 

Non, l'enfant n'avait pas vu l'heure. Il faut dire qu'elle avait été assez occupée.

 

-Pardon papa, je me baladais.

-Irene... Ne me mens pas, s'il te plaît.

 

Il poussa un soupir dans le même temps.

 

-Viens t'asseoir et raconte moi. J'ai besoins de savoir ou je vais m'inquiéter pour toi.

 

L'enfant s'exécuta. Son père semblait calme, rassurée de la voir. Elle sentait que c'était le moment de lui parler. De toute façon, il faudrait bien le faire un jour. Alors elle lui expliqua.

 

-Je voudrais savoir si maman avait de la famille. Parce que j'aimerais bien les connaître. Alors j'étais partie chercher des informations chez la police, et ils m'ont dit d'aller à la mairie. Mais là-bas, ils n'ont pas voulu m'aider.

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Esteban resta silencieux, fixant sa fille avec un regard figé. Celle-ci, mal à l'aise, baissa les yeux. Il n'était pas content, ça se voyait. Elle allait se faire gronder. Elle tenta de rattraper le coup :

 

-Excuse moi, papa, j'aurais dû t'en parler.

 

Esteban, toujours silencieux, fit « non », de la tête, puis prit une grande inspiration. L'enfant sut alors qu'elle n'était pas pardonnée de si tôt.

 

-Oui, tu aurais dû m'en parler. Tu sais très bien ce que je pense de ce que tu fais, quand tu fais les choses dans mon dos ! Ensuite, il n'y a rien à savoir. Je t'ai dit de ne pas chercher plus loin. Roxanne est morte, fin de l'histoire. Maintenant, tu dois comprendre que je ne peux pas laisser passer tes désobéissance. Donc je veux que tu ailles dans ta chambre, maintenant, et que tu n'en sortes que pour manger et aller à l'école, est-on d'accord ?

 

L'enfant hocha de la tête, qu'aurait-elle put faire d'autre ?

 

-Ta punition sera levée quand j'en déciderais. Maintenant tu files !

 

Irene s'exécuta. Pour sûr, elle était en colère. Elle en voulait plus que tout à son père de la punir pour ce qu'elle considérait comme normal. Les larmes au bord des yeux, elle déchira les dessins qu'elle avait fait de sa mère. Si elle ne pouvait pas la retrouver, alors elle préférait ne plus voir toutes ces œuvres de son imaginaire. Elle préférait oublier. Elle jeta les bouts de papier dans la poubelle, qu'elle sortie devant la porte de sa chambre, puis elle referma et s'assit au dos de cette même porte, où elle resta assise un moment.

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Le soir tombé, après être sortie manger avec son père, celui-ci l'invita à aller se coucher alors qu'il partait travailler. Elle attendit d'entendre la voiture s'éloigner pour sortir de sa chambre et rejoindre le bureau, dans lequel elle trouva le téléphone fixe. Elle connaissait le numéro de Marissa par cœur, mais à l'heure actuelle, il valait mieux appeler le restaurant où elle travaillait. Alors elle trouva le numéro sur internet, puis le composa.

 

-Aux Guitares Hurlantes, je vous écoutes ?

-Bonjour, je peux parler à Marissa s'il vous plait ?

-Euh, oui... Une seconde.

 

L'enfant patienta un court temps.

 

-Allô ?

-Marissa, c'est Irene !

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-Qu'est-ce qu'il se passe, Irene ?

-J'ai été à la mairie, ils veulent pas m'aider, et papa m'a punie à cause de ça... Tu veux bien m'aider ?

-A rechercher la famille de ta mère ?

-Oui.

-Bien sûr, ma puce, mais là je dois travailler ! Et puis avant de faire quoique ce soit, tu finis ta punition ! Il est hors de question que j'aille contre l'avis de ton père ! On est d'accord ?

-Oui, à plus !

-Ciao, ma belle.

 

C'est Esteban qui réveilla l'enfant, le matin, pour aller à l'école. Il venait de rentrer du travail et semblait épuisé. Il caressa tendrement les cheveux bouclés de la petite.

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-Allez, ma belle. Tu dois te lever, maintenant.

 

L'enfant se redressa sur son lit, encore endormie, et vint caler sa tête sur l'épaule de son père, qui lui frotta le dos. C'est le moment que choisit le réveil pour sonner. Esteban, étendant son bras, parvint à l'éteindre.

 

-Je t'ai préparé des tartines et deux clémentines, ça te va ?

 

La petite acquiesça.

 

-Et puis, je pense qu'on peut lever la punition, si tu me promets de respecter les horaires que je te donnes. On est d'accord ?

 

Irene fut alors tout à fait éveillée, et elle se pendit au cou de son père.

 

-Merciiiii !

 

Esteban alla se coucher alors que la petite prenait son petit déjeuner, joyeuse à l'idée d'être libre d'aller et venir – dans la limite à laquelle son père l'autorisait, bien entendu –. C'est donc dès la sortie de l'école qu'elle courra chez Marissa, pour qui la visite de l'enfant n'était nullement une surprise. Aussi, elle était déjà prête à partir.

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Lorsqu'elles sortirent de la mairie, Marissa passa son bras sur l'épaule de la petite, qu'elle frictionna affectueusement. Cette fois-ci, l'employée avait accepté de chercher le fichier, cependant, elle n'avait rien trouvé : Roxanne Regan n'existait pas. Ni ici, ni ailleurs, elle n'était dans aucune base de recherche. En revanche, Irene avait quand même appris quelque chose : Elle avait pu consulter son propre dossier, et contrairement à ce que disait le livret de famille, elle avait apprit qu'elle n'était pas née dans cette ville, ni même dans ce pays, mais dans la capitale d'un pays voisin. Alors elle avait demandé si Roxanne Regan existait dans cet autre pays, mais l'employée n'avait aucun moyen de le savoir. C'est ainsi que Marissa et Irene se trouvère assise sur les marches de la mairie. L'enfant paraissait abattue, et l'adulte était pour le moins interloquée. Pourquoi y avait-il tant d'incohérence dans les papiers de l'enfant ? Elles restèrent ainsi, silencieuses, pendant quelques minutes. Il était clair pour Marissa que si l'enfant souhaitait continuer ses recherches, il lui faudrait se rendre à Bridgeport. Bien entendu, la petite avait atteint la même conclusion. Cependant, Marissa ne lui connaissait pas le ton de voix avec lequel elle annonça :

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-Ça mène à rien. Autant s'arrêter là !

-Ohh, ma puce !

 

Elle serra l'enfant dans ses bras, alors que des larmes luttait contre Irene pour pouvoir s'écouler sur ses joues.

 

-Ne soit pas si triste, je t'en prie... Je suis là pour t'aider, dès que tu en as besoins, d'accord ? On peut toujours les trouver, j'en suis certaine !

 

Irene fit non de la tête et se leva. Elles rentrèrent dans une procession silencieuse, et lorsqu'elles furent arrivée chez Marissa, la petite se lova dans le canapé. Marissa lui amena un chocolat chaud, tentant de réconforter la petite, et s'installa à ses côtés, lorsqu'on frappa à la porte. Marissa ouvrit à Esteban.

 

-Bonjour Marissa ! Comment vas-tu ? Je passe juste pour récupérer Irene.

-Oui, bien sûr.

 

Elle le rattrapa alors qu'il se dirigeait vers le salon.

 

-Je peux te parler, Esteban ?

-Mmh ? Bien sûr !

-Écoute... Irene... Ça va pas fort en ce moment, tu t'en es rendu compte, non ?

-Oui, j'imagine.

-Tu sais sûrement qu'elle recherche des informations sur sa mère.

-Oui, je sais.

-S'il te plaît, parle avec Irene ! Elle a besoins de pouvoir identifier sa mère, de savoir qu'elle genre de femme elle était, à quoi elle ressemblait... C'est important pour elle, tu comprends ? Elle grandit, elle se cherche.

 

Esteban ne répondit pas, il avait le regard dans le vide.

 

-Tu sais, même si ce sont juste des histoires, ça lui fera du bien ?

-Et mentir à ma fille ? Non, ça n'arrivera pas !

-Esteban, tu le fais pour elle ! Elle a besoins d'avoir des informations ! Tu ne peux pas lui demander de grandir avec un fantôme qu'elle ne peut même pas identifier !

-Et depuis quand tu te mêles de la vie de ma famille ? Tu sais très bien que je n'en parles pas, je ne parles pas de Roxanne ! C'est le passé, c'est finis, je ne veux plus en entendre parler !

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Pour rester discrets alors que le ton montait, ils avait baissé la voix.

 

-Est-ce que tu penses seulement à Irene ? Fait un effort bordel ! Pour elle !

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-Ca n'arrivera pas ! Maintenant ça suffit !

 

Il se tourna vers le salon, tournant le dos à Marissa.

 

-Irene, on est partis !

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Bien entendu, l'enfant avait compris que son père et Marissa se disputaient, sans pour autant en comprendre tout le tenants, elle savait que c'était à son sujet, alors elle alla s'enfermer dans sa chambre dès qu'Esteban et elle furent rentré-e-s. Esteban la suivi jusque sa porte, mais n'entra pas.

 

-Irene... Ma puce... Je suis désolé.

 

L'enfant garda le silence.

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 Esteban continua:

 

-Tu sais, c'est dur pour moi de t'en parler... Je n'en suis pas capable.

 

Du tac au tac, l'enfant s'exclama à travers la porte :

 

-Est-ce que c'est à cause de tes mensonges que tu ne peux pas m'en parler ?

-Mes mensonges ?

-BRIDGEPORT !

 

Esteban, derrière la porte, fut extrêmement surpris. Il ne s'était pas attendu à ce que les recherches de l'enfant aille si loin.

 

-De quoi tu parles, Irene ?

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L'enfant ne répondit pas.

 

-Irene, s'il te plaît, répond moi.

 

Elle garda le silence.

 

-Laisse moi entrer, s'il te plaît.

 

D'ailleurs, elle refusa toute tentative de communication pour le reste de la journée, ainsi que pour la journée qui suivit.

 

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Commentaires
C
Aaaaaaaah j'ai enfin commencé ton legacy, et je suis fière de pouvoir dire que je suis à jour :D<br /> <br /> Aloooooors, là tout de suite je ne sais pas trop comment faire un commentaire constructif, j'ai beaucoup trop de retard eheh ~ <br /> <br /> En tous cas j'adore totalement pour le moment ! J'ai particulièrement aimé Kerry, je l'ai trouvée tellement attachante ♥<br /> <br /> Et Emil+Milah ... AAAAAAAAAH j'ai totalement fangirlisé ahahah :D et je comprends ton rapprochement avec ma Mina ^^<br /> <br /> <br /> <br /> J'attends la suite avec impatience ! La pauvre petite Irene me fait bien de la peine, et j’appréhende pas mal une réaction violente de son père envers elle ou sa mère, par la suite ...
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K
Ooooh, Irène me fait mal au coeur comme ça :(<br /> <br /> <br /> <br /> Evidemment, ce qui devait arriver arriva... Il croyait quand même pas qu'Irène allait vivre avec uniquement son père sans jamais se poser de questions sur sa mère ! Après je comprends son dilemme, s'il ne dit rien, elle va lui en vouloir, s'il lui ment et qu'elle le découvre, pareil, et s'il lui dit toute la vérité, elle va le haïr... Mais bon, la faute à qui, hein ? x)
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P
La petite Irène qui veut tant en savoir plus sur sa mère... :-(<br /> <br /> Esteban ne peut pas lui révéler qu'il l'a enlevé à sa mère, cela ferait trop de peine à sa fille...<br /> <br /> C'est triste tout ça !<br /> <br /> <br /> <br /> Personnellement je rêve d'une réconciliation entre Esteban et Roxanne, de plein d'amour entre eux et de bisous et d'autres bébés...
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M
"-Et mentir à ma fille ? Non, ça n'arrivera pas !" ah le sacripant, c'est ce qu'il fait depuis sa naissance, c'est vraiment un grand manipulateur cet Esteban, mais je sens qu'Irene est assez maligne pour détourner sa manipulation. Mais la pauvre, quand même, elle n'est pas encouragée par son père alors qu'elle ne demande que ça :'(
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M
Irene est curieuse, c'est normal et Esteban ne peut pas lui en vouloir de l'être, même s'il ne veut pas qu'elle découvre toute la vérité ...
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