Hey, Eh! Ça vous dit on fait la fête? :D
SALUT TOUT LE MONDE !
Pourquoi tant d'entrain ? Je vous le donne en mille, c'est un jour de fête ! Mais pourquoi ? Pourquoi, Olivia, ce jour est-il si spécial ?
Mais voyons, c'est l'anniversaire de ce legacy ! Joyeux 3 ans à Lindsey Gacyle, ma super fondatrice :D
C'est aussi l'occasion pour moi de vous remercier milles et unes fois de me suivre encore et toujours dans mes scénarios abracadabrants. Vous êtes des vrais, vous êtes magnifiques, je vous aimes.
Du coup, je me suis dis que ça se fêtait, et j'avais une petite fête un peu hors de mon scénario à faire avec mes Gacyle (ou en tout cas certaines d'entre eux), DOOONC je me suis dit que j'allais partager avec vous !
As usual, j'attends avec impatiente de lire vos commentaires !
Vous êtes fabuleux, kiss kiss et on se retrouve vendredi pour le prochain chapitre !
Emil s'avança sur le belvédère. Il était presque 16 heures. Le soleil tapait, et le vent était léger. C'était une journée parfaite. Elle s'était permise de prendre sa soirée, ainsi que sa matinée, laissant le pays qu'elle dirigeait au mains de son second, un type fiable et gentil comme pas deux.
Les mains sur la balustrade, elle observa la capitale, en contrebat. Que c'était calme vu d'ici. Cette ville pouvait être aussi belle que déplaisante à vivre. Trop de monde, pas assez de place... Mais bientôt, bientôt elle céderait sa place. Elle remettrait en place un système démocratique correct. Elle n'aurait plus de raison de jouer la dictatrice pour sauver les sorcières, les sorcières avaient déjà leurs places dans ce monde.
Les métiers, les sports, les divertissements... Tout leur était accessible, et elles en inventaient de nouveaux.
Emil, sourire aux lèvres, chassa ces pensées. Aujourd'hui, elle ne penserait pas politique. Aujourd'hui, elle s'était habillée en blanc, elle portait un superbe collier, et surtout, aujourd'hui, elle l'attendait.
Elle respira le vent frais qui courait sur son visage, et soudain, elle l'entendit. De légers pas de chaussures à talons, dans son dos. Un sourire se dessina sur le visage d'Emil.
-Mademoiselle Dickinson, vous êtes splendide.
La rousse pivota sur elle-même. Seigneur, comme elle n'avait plus l'âge d'être appelée « Mademoiselle », ni le rang. Son visage s'éclaircit en découvrant Milah, dans une superbe robe blanche bordée d'or, dont la jupe tirait vers un teinte orangée douce. Ses cheveux décolorés n'en étaient que plus blancs que jamais. Emil dû laisser paraître un air de satisfaction sur son visage, puisque Milah ne se retint pas de la remettre en place.
-Emily Dickinson, s'il-te-plaît !
« Emily ». trente ans plus tôt, elle l'aurait détesté rien que pour l'appeler par son prénom. Prénom qui n'avait d'ailleurs même pas eut la chance d'être son nom de baptême. Mais elle s'y était fait. En fait, dans la bouche de Milah, ce prénom sonnait bien, merveilleusement bien même. Elle se retourna vers la vue.
-Qu'est-ce que tu en dis ? Le choix te plaît ?
-C'est parfait.
Emil prit une grande inspiration en se tournant vers sa bien-aimée.
-Milah, je te le redemande, veux-tu m'épouser.
-Oh que oui, je veux me marier avec toi et tout tes défauts !
En souriant, la rousse sortit une boite de sa poche, dont elle retira une alliance. Milah observa le bijoux, alors qu'Emil lui prenait la main.
-Oh non, tu déconnes, Emil, elle est trop belle !
-Mademoiselle Milah Jones, par cet anneau, je fais de toi ma belle et fidèle épouse, aujourd'hui et pour toujours.
-Même dans la mort.
-Jusqu'en enfer s'il le faut.
Comme pour elle-même, Milah chuchota :
-Putain, tu abuses Emily ! Elle est trop belle !
-Hum hum...
-Oui, pardon...
Milah saisit la boite et en sortit un second anneau, qu'elle installa délicatement à la main d'Emil.
-Mademoiselle Emily Dickinson... Ou Emil Gacyle, peu importe le nom, je fais de toi ma femme envers et contre tout les problèmes que tu me crées. Et pour toujour!. Toujours comme toujours toujours! ... Désolée, pas mon truc les speechs....
Les deux femmes rigolèrent un instant, Milah tentant de cacher ses émotions et Emil qui trouvait cela touchant. Cette dernière saisit les mains de Milah.
-Alors en ma qualité de maire de Bridgeport et présidente de ce pays, je nous déclares unies par les liens du mariage.
Milah attrapa doucement la taille d'Emil, plongeant des yeux pleins de malice dans ceux de celle qui était à présent sa femme.
-Et, Emily Jones-Dickinson, vous pouvez embrasser la mariée.
Les deux femmes ne se firent pas prier. Le baiser fut long, mais peu leur importait le timing, pour la première fois depuis longtemps, elles n'avaient à rendre de comptes à personne.
Une éternité plus tard, elles s'éloignèrent l'une de l'autre, sans pour autant se quitter des yeux.
-Mais, Milah ! Tu pleurs ?
-Non, mais non, c'est juste que... Putain, je viens de me marier à la plus belle femme du monde !
-Ahah, allez, viens ma belle
Emil serra Milah contre elle. L'une contre l'autre, elles étaient bien.
-Mais tu sais, Milah ? La femme la plus heureuse du monde, c'est moi.