Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber

Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber 

Jour 54 : Mardi

J'étais sortie observer le ciel et la ville depuis mon télescope. Nous étions en plein dans l’après midi, mais je comptais aussi surveiller la ville en bas. Le belvédère se trouvait en haut de la montagne, à une demi heure de marche de la cabane. C'était un poste de surveillance parfait, on y voyait toute la ville sans pouvoir y être facilement repéré.

J'avais dans l'idée de surveiller les mouvements, en bas, car nous manquions de nourriture et devions descendre en chercher le lendemain. Au bout d'une heure, je n'avais vu aucun mouvements, pas même chez les Agitateur.rices. Etaient-iels toujours là ? J'ai été prise d'inquiétude. Nous n'y étions pas allés ce dernier dimanche, avait-il pu se passer quelque chose ?

J'aurais voulu voir l'état de la Rhéa, mais elle était hors de la ville, et donc hors de ma vue, de l'autre côté de la montagne.

CRAC

J'ai décroché mon regard du télescope et me suis retournée brusquement vers l'origine du bruit. A cinquante mètres de moi, un petit garçon m'observait, surpris dans son mouvement.

Je ne voulais pas lui faire peur, alors je n'ai pas bougé, je n'ai rien dit. Il ne savait vraisemblablement pas comment agir, et moi non plus. L'approcher pouvait être dangereux, il pouvait porter le virus ! Etait-il seul ?

-Bonjour !

Il ne me coûtait rien de lui parler de là où j'étais.

-Tu es seul ?

Il eut un soudain mouvement de recul et s'éloigna en courant.

-Attend !

Je couru a sa suite !

Pas de chance pour lui, j'étais athlétique et je le rattrapais à grande vitesse.

-N'ait pas peur, attend !

J'étais un mètre derrière lui, si je tendais le bras.... Je réussis à l'attraper mais dans l'élan, il glissa dans la pente et m'entraîna dans sa chute. Arrivés en bas, je voulus l'aider à se relever mais il refusa mon aide.

-Tu vas bien ?

Il ne répondit pas.

-Je m'appelle Lana. Je veux t'aider.

A bien l'observer, il semblait faible et transit de froid. 

Ses joues étaient très rouge comparées à sa peau si pâle. Ses lèvres violacées tremblaient. Il semblait méfiant. Je tentais de me mettre à sa hauteur et de lui frictionner les épaules.

-J'habite une cabane en haut de la montagne avec ma famille. Mon fils est un peu plus vieux que toi. On n'a pas beaucoup de place mais tu es le bienvenue.

-Lâchez moi !

-Depuis le belvédère, tu suis le chemin dans la forêt en longeant la falaise. Il y a trente bonnes minutes de marche.

-Lâchez moi je vous dit !

Il se libéra de mes bras et parti en courant.

Je ne tentais pas de le rattraper. J'imagine qu'il avait un lieu où se réfugier et que je l'ai juste effrayé. J'essuyais la neige qui fondait sur mon visage. J'étais trempée par la chute que nous avions fait et il me faudrait un petit temps pour rentrer. 

Je fis marche arrière et décidai de rentrer me réchauffer.

***

Arrivée à la cabane, je commençais par prendre une douche. Elle était peut être très froide, mais je me sentis instantanément mieux. Le feu qui brûlait à côté du potager permettait à l'eau du réservoir de la douche d'être un tout petit peu plus chaude que la température ambiante. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça. Je finis de me sécher auprès du feu avant d'entrer dans la cabane. Eden était encore couché. Sa fièvre avait repris. J'étais inquiète. Il était de plus en plus souvent malade. J'avais peur qu'il ne s'affaiblisse. Qui sait quand le virus pouvait le tuer ?

J'entrepris de chasser mes mauvaises pensées en donnant des cours à Cory. Il était un grand lecteur et adorait passer du temps sur ses livres. On s'immobilisa tous en entendant frapper à la porte. Un silence inquiet envahi la cabane. Même les bambines se taisaient. De l'autre côté de la porte, une petite voix appela :

-Lana ?

Je me levais d'un coup. Etait-il finalement venu ?

J'ouvris la porte et fut soulagée d'y voir le petit garçon que j'avais rencontré dans l'après midi.

-Tu es venu !

Il baissait la tête.

-Pardon... Pour tout à l'heure. Est-ce que je peux toujours venir avec vous ? J'ai emmené de quoi manger, dans mon sac. S'il vous plait Madame...

Je jetais rapidement un œil à son sac, plein à craquer de provisions.

-Comment tu t'appelles ?

-Valentin.

-Tu es seul ?

-J'ai perdu mes parents.

-Perdu ?

Il acquiesçait.

-Rentre. Tu vas m'expliquer tout ça autour d'une boisson chaude.

Tout le monde le salua, à l'intérieur. Je fis les présentations sous des regards surpris. Je m'assis avec lui à table pendant qu'Enola nous préparait des infusions.

-Ça fait combien de temps que tu es seul ?

-Quelques jours. On vivait avec d'autres familles, avant. On était cachés dans le grenier d'une vieille maison. On est sortis chercher à manger, et un autre groupe nous a trouvé. Iels ont attrapés papa, et maman est tombée, et puis je me suis perdu.

-Tu vis où, depuis ?

Il secoua la tête. Je décidai de ne pas insister.

-Tu peux rester autant que tu veux, Valentin. Tu es bienvenue.

---

---

Bon bah voilà, un de plus! Bienvenue à Valentin!!

J'avoue je galère à tous les faire loger dans la mini cabane, mais j'ai une super astuce, en hiver:

Allez, kiffez donc Florent Pagny avec moi svp

"Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber "

Comments

[pinssophie]

Aie... aie... du coup les parents de Valentin sont décédés ou pas ?

Il est vrai que l'igloo est pratique en hiver pour le logement, et, il n'y fait pas froid..

[Eviesims3]

Wouaah un de moins un de plus xD Il est mignon ce petit valentin ! Ho j'avoue l'igloo pas mal xD

[kevin5913]

Ayé, 12 sims :P

Hannnn la maligne! Un igloo xD