Who the fuck wants to die alone
Who the fuck wants to die alone
Jour 50 : Vendredi.
J'ai envoyé Quentyn nous chercher des vivres, ce matin.
Nous commençons sérieusement à manquer et Enola a besoins d'espace, c'était une occasion en or. Eden a interpellé Enola qui revenait de son potager, ce matin. Il l'a forcé à faire du sport avec lui. Je l'ai vu dans ses yeux : ça lui a fait du bien.
Je n'ai pas encore décidé de ce qu'il convenait de faire, vis à vis de Quentyn. Évidemment, Enola est malheureuse de l'avoir proche, et elle a du mal à se lier à Hayden parce qu'il l'accapare. Mais je ne peux pas priver les enfants de leur père. Et puis il y a cette attitude qu'il prend quand il est seul avec moi... Je n'ai jamais aimé Quentyn, mais je ne m'attendais pas à cela. A-t-il décidé qu'il ne pouvait plus rien obtenir de ma sœur et tente-t-il d'obtenir quelque chose de moi ? Non... Ce serait de la manipulation ! J'en ai la chair de poule : A quel point est-il possible de manipuler quelqu'un pour profiter d'un confort de vie amélioré ? Peut-on avoir des enfants avec cette personne puis tenter de séduire la sœur ? Peut-on faire semblant d'être proche de ces enfants (sur ce point, au moins, j'espère avoir tord) ? Peut-on d'un coup se révéler lorsqu'on perd le confort d'une grande villa tout équipée pour partir vivre à sept dans une petite cabane en haut d'une montagne ? Et en même temps, puis-je le blâmer d'essayer d'obtenir un semblant de présence et de confort dans le désert dans lequel nous évoluons ?
-Maman ?
Je lève les yeux. Cory, face à moi, me regarde, interrogatif.
Je me remet à manger, essayant de chasser mes pensées.
-Excuse moi mon grand, j'avais l'esprit ailleurs.
Eden vint s’asseoir à mes côtés.
-Il va faire super beau, aujourd'hui. Tu devrais en profiter pour descendre au belvédère, ce soir. La vue devrait être imprenable.
J'acquiesce.
-Tu viendras avec moi, Enola ?
Elle me fait un léger sourire.
-On pourra emmener Hayden, ce sera sa première sortie !
Son sourire s'efface, mais elle ne refuse pas.
***
C'est ainsi que le soir même, nous prenons toutes les trois la route. En une demi-heure, nous arrivons sur le belvédère. Enola s'assoit, Hayden dans ses bras. Je voulais discuter avec elle, mais je les vois, toutes les deux, s'observer mutuellement. Enola a l'air décontractée. Ce n'est pas la moment de les interrompre. Alors je me contente d'embrasser la tête de ma petite sœur puis me dirige vers un vieux télescope abandonné là. Il est ancien, mais si j'arrive à bien le régler, je devrais pouvoir observer le ciel.
Et ça y est, on a fait la moitié. 11 sims sous ma direction, 4 morts... On se débrouille pas trop trop mal pour le moment, non ?
Enfin bref, pour résumer, c'est ULTRA dur de scénariser un scénar pré-conçu dont on ne sait même pas ce qu'il se passera le lendemain ! Je passe mon temps à remanier ce que j'essaye de prévoir ! C'est un vrai défi d'écriture, en tout cas.
Pour ce qui est des personnages, je n'en revient pas que Lana et Enola soient toutes les deux encore vivantes. Elles auraient eut milles occasions de mourir plus tôt !
Sinon, en parlant de mourir, je ne me suis toujours pas remise de la mort de Solène... C'était la première de ce challenge a mourir, mais je suis pas encore remise !
Enfin bref, on est reparti.es pour 50 nouvelles journées de galère et de survie (ou non, allez savoir...). J'espère juste qu'on va bientôt quitter cette maudite cabane parce que J'EN PEUX PLUS C'EST LA GALERE, tout ce monde là dedans! (et la Rhéa me manque, aussi)
May the force be with you, comme dirait mes potes Obi-wan et Han solo (peut être un petit homme vert aussi, allez savoir... Il se dit beaucoup de choses dans cette saga!)
Sur ce, je retourne écrire, et à bientôt ! :)